SOCIALE

RESPONSABILITÉ

Diverses initiatives ont été réalisées par l’industrie en matière de responsabilité sociale :

Rapport de responsabilité sociale

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Sécurité alimentaire et bien-être

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Analyse de cycle de vie environnementale

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Bilan socio-environnemental

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RESPONSABILITÉ SOCIALE

Canada

L’Association de tourbe de sphaigne canadienne (CSPMA) publiait, en 2014, son premier Rapport de responsabilité sociale de l’industrie (RSI).

Aux fins de l’exercice et  pour assurer la rigueur et l’objectivité de son rapport, la CSPMA a participé au projet d’évaluation de la durabilité des systèmes agricoles et alimentaires (SAFA) de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ce fut l’un des vingt-trois projets pilotes ayant contribué à l’élaboration des lignes directrices de la SAFA au cours des années 2012-2013.

Le but premier de ce rapport est de fournir un point de référence pour quantifier la gouvernance de l’industrie et les enjeux sociaux, environnementaux et économiques. Il a aussi pour but de jouer un rôle dans la mobilisation des membres vers des changements positifs et de permettre d’améliorer la compréhension et la collaboration avec les différents intervenants.

Plusieurs priorités ont été identifiées dans ce rapport, dont :

  • soutenir la recherche sur le développement durable et la gestion responsable dans les régions touchées par les activités de l’industrie de la tourbe;
  • veiller à ce que la restauration des sites postrécolte soit menée par les membres de la CSPMA, en conformité avec la réglementation applicable;
  • renforcer les relations et la communication avec les divers paliers de gouvernement, les Premières Nations et les Métis, et d’engager un dialogue constructif avec les organisations non gouvernementales (ONG) et les consommateurs.

Rapport de responsabilité sociale (CSPMA – en anglais seulement)

Québec

L’Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ) a également publié un premier rapport de responsabilité sociale en 2015. Ce rapport, sous la forme d’un calendrier, décrit les efforts réalisés par l’industrie de la tourbe pour intégrer la gestion responsable dans l’ensemble de ses opérations. L’APTHQ et ses membres souhaitent maintenir et développer de grands projets; les relations avec les intervenants demeurent également au cœur des priorités.

Rapport de responsabilité sociale – calendrier 2015 (APTHQ)

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET BIEN-ÊTRE

La sécurité alimentaire et le bien-être décrivent bien l’utilité de de nos produits. Les substrats à base de tourbe sont utilisés par dans les marchés professionnels (70%) et les marchés de détails (30%).

Le secteur ornemental utilise la tourbe comme principal ingrédient dans ces substrats de croissance, tandis que la tourbe joue également un rôle essentiel dans la production alimentaire, notamment pour la culture des champignons, des herbes et des légumes. La tourbe est le substrat le plus courant pour les transplants de semis en plein champ, tels que les brocolis, les choux, les tomates et les laitues. La tourbe est également le substrat de base utilisé dans l’industrie du cannabis médicinal et l’un des principaux contributeurs aux milliards de semis utilisés chaque année pour la reforestation, deux industries en pleine croissance qui nécessitent des milieux de culture fiables.

Le marché du détail procure des produits à base de tourbe pour le jardinage, l’entretien des pelouses et la culture des légumes, ce qui contribue fortement au bien-être des jardiniers amateurs.

Il est à noter que tous les gouvernements en Amérique du Nord ont jugé l’industrie essentielle pendant la pandémie de COVID-19.

ANALYSE DU CYCLE DE VIE ENVIRONNEMENTALE (ACVE)

L’analyse du cycle de vie est une approche reconnue internationalement qui évalue les effets potentiels sur la santé humaine et l’environnement de produits et services tout au long de leur cycle de vie, « du berceau à la tombe ».

L’analyse consiste à :

  • dresser un inventaire des intrants et extrants pertinents;
  • évaluer les effets environnementaux potentiels provenant des intrants et extrants;
  • interpréter les résultats de l’inventaire et des effets environnementaux.

De concert avec le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits procédés et services (CIRAIG), l’industrie canadienne de la tourbe a réalisé des analyses du cycle de vie environnementale (ACVe) afin d’évaluer les impacts environnementaux potentiels de la tourbe horticole canadienne. La première analyse a été réalisée en 2010, mais des mises à jour ont été effectuées, la dernière datant de 2017, afin d’avoir une image actualisée de la production canadienne.

L’ACVe effectuée est de type « du berceau au point de vente » et elle inclut toutes les activités se déroulant lors des étapes de production, de transformation et de distribution de la tourbe horticole. Cenpendant, les activités en lien avec les phases d’utilisation de la tourbe et de sa gestion en fin de vie ont été exclues.

Résultats de l’ACVe

Comme la plupart des ACVe, les résultats sont agrégés selon quatre «indicateurs» : les Changements climatiques, la Santé humaine, la Qualité des écosystèmes et les Ressources, et ce, pour les différentes étapes du cycle de vie de la tourbe incluses dans les frontières du système à l’étude. Les opérations courantes incluent les opérations régulières liées à la récolte de tourbe (hersage, aspiration, entretien du système de drainage) tandis que les opérations non courantes incluent l’ouverture et la fermeture des sites. Par conséquent, le mode de fermeture des sites (restauré ou non) est pris en compte dans les opérations non courantes.

Les résultats obtenus démontrent que l’étape de distribution de la tourbe vers les marchés d’acheteurs contribue pour plus de la moitié du total de la catégorie Santé humaine et pour plus de 80 % du total de la catégorie Qualité des écosystèmes. À cet égard, les facteurs de réduction des impacts sur lesquels les producteurs peuvent influer sont liés à la logistique de distribution.

Pour l’indicateur Changements climatiques, on note l’importance de la décomposition et de la distribution, qui contribuent respectivement à 33 % et 30 % du total, alors que les opérations non courantes y contribuent à 16 %, ce qui n’est pas négligeable. Des analyses de sensibilité, qui explorent différents modes de fermeture, illustrent toute l’importance de la restauration écologique pour la réduction de cet impact. Les émissions de CO2 après la fermeture du site de récolte sont considérablement réduites si le site est rapidement restauré vers un écosystème de tourbière fonctionnelle.

Dans la catégorie Ressources, les opérations courantes de récolte affichent la contribution la plus importante, soit près de 62 %.

Bilan socio-environnemental

Le bilan socio-environnemental est un outil qui met l’accent sur le comportement des entreprises et sur les relations qu’elles entretiennent avec leurs principaux intervenants, tels que les travailleurs et la communauté locale, par rapport à une liste de questions sociales qui les préoccupent : conditions de travail, engagement local, politiques d’approvisionnement et pratiques environnementales.

Depuis 2010, les producteurs de tourbe s’intéressent particulièrement aux aspects socio-économiques de l’industrie pour poursuivre leurs efforts vers un véritable développement durable. Ainsi, en 2012, l’industrie a effectué une première AsCV afin d’évaluer la performance sociale des entreprises de production de tourbe.

En 2015, l’initiative était de nouveau mise à jour avec un bilan encore plus complet couvrant les divers aspects sociaux et environnementaux. Les résultats sont présentés à l’aide de 71 indicateurs en développement durable, classés selon les huit dimensions suivantes :

  • Gouvernance
  • Consommateurs
  • Performance économique
  • Communauté locale
  • Gestion responsable des tourbières
  • Travailleurs
  • Fournisseurs
  • Intégrité environnementale

Bilan social de l’industrie de la tourbe horticole