TOUS ENSEMBLE VERS LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE AU BAS-SAINT-LAURENT!
Rivière-du-Loup, le 15 septembre 2023 – Le Créneau d’excellence Tourbe et substrats et l’Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ) s’impliquent depuis plusieurs années dans différents projets locaux visant l’agriculture urbaine.
Un nouveau projet nommé « Tous ensemble vers la sécurité alimentaire au Bas-Saint-Laurent! » a vu le jour en juillet 2023. Plusieurs groupes et organisations participent au projet : VertDire, Collectif pour la valorisation de l’agriculture urbaine de La Pocatière, le Carrefour d’Initiatives Populaires de Rivière-du-Loup, le comité d’Agriculture Urbaine de Rimouski-Neigette et le comité biologique de la Table de concertation Bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent (TCBBSL). Du côté du Créneau, les producteurs de tourbe horticole de la région se sont engagés à fournir de la tourbe et des substrats horticoles aux organisations pour leurs activités et des experts offriront des ateliers ou des conférences sur des sujets en lien avec les substrats.
Le projet est financé en partie par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) grâce au Programme d’appui aux projets de développement économique (PAPDE). Le financement permettra entre autres de soutenir le salaire des coordonnatrices de projets dans chacune des régions.
Afin de lancer officiellement le projet, un dîner-rencontre a eu lieu le 15 septembre à Cacouna. L’événement a permis aux partenaires et collaborateurs de réseauter en présentant leur organisme et leurs initiatives en matière de sécurité alimentaire et d’agriculture urbaine, dans un objectif de partage d’idées et de collaboration d’un bout à l’autre du Bas-Saint-Laurent. Une quinzaine de participants ont pris part à l’événement, dont des membres du Créneau, des producteurs de tourbe horticole et les organismes régionaux de sécurité alimentaire et d’agriculture urbaine de la région.
Le dîner-rencontre était suivi d’une visite guidée de la tourbière restaurée de Bois-des-Bel, près de Cacouna. Les participants ont pu en apprendre plus sur l’industrie de la tourbe horticole au Bas-Saint-Laurent, son implication dans la sécurité alimentaire ainsi que ses initiatives de durabilité, particulièrement la restauration écologique.
Sur la photo (de gauche à droite) : Maurie Girard-Gadreau (Comité biologique de la TCBBSL), Lauréanne Caron (Créneau Tourbe et substrats), Chantal Parenteau (CIP de Rivière-du-Loup), Marie-Noëlle Otis (MEIE), Émélie Lapierre (VertDire), Mélanie Castonguay (PAU Rimouski-Neigette), Maude-Alex St-Denis-Monfils (TCBBSL), Susan Parent (Premier Tech), Nancy Robichaud (MEIE)
La récolte canadienne de tourbe horticole pour 2023, en date du 31 août
OTTAWA (Ontario), Canada, 13 septembre 2023 — L’Association canadienne de la tourbe de sphaigne (Canadian Sphagnum Peat Moss Association – CSPMA), dont les membres représentent près de 90 % de l’extraction de tourbe horticole en Amérique du Nord, dévoile le niveau de récolte de tourbe pour la saison 2023.
Comme chaque année, un sondage a été mené auprès des membres sur l’état de la récolte réelle pour 2023, en date du 31 août. Le niveau des récoltes est exprimé en pourcentage de la récolte prévue pour 2023 (quoique la saison puisse toutefois se poursuivre au-delà de cette date dans certaines régions, selon les conditions météorologiques). Dans l’ensemble, la récolte a varié d’une région à l’autre, mais les conditions météorologiques nettement défavorables dans toutes les régions ont malheureusement entraîné un rendement bien inférieur aux niveaux attendus. Cela dit, grâce à une bonne planification et au report du volume restant de 2022, l’industrie est certaine de pouvoir répondre aux besoins du marché.
Résultats régionaux
Dans l’Ouest canadien (Manitoba [MB], Saskatchewan [SK] et Alberta [AB]), les niveaux réels pour toutes les régions sont inférieurs aux volumes prévus (79 % au MB; 68 % en SK; 48 % en AB). Dans certains cas, des précipitations records et les feux de forêt qui ont dévasté le pays ont considérablement retardé la saison de récolte, une situation qui s’est prolongée pendant une grande partie de l’été. La fin de l’été connaît des conditions plus favorables, mais celles-ci sont probablement insuffisantes pour atteindre les volumes visés.
Au Nouveau-Brunswick, les conditions de récolte n’ont jamais été aussi désastreuses. Par conséquent, les résultats sont nettement inférieurs aux prévisions tant dans le nord que dans le sud (40 % dans le nord, 39 % dans le sud). Les conditions météorologiques variées, conjuguées à des précipitations fréquentes au début et au milieu de la période estivale, ont limité le rendement dans l’ensemble des Maritimes, y compris à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador. Au Québec, la récolte est également inférieure aux niveaux prévus sur la rive sud (72 %) et la rive nord (50 %) du fleuve Saint-Laurent. Plusieurs orages estivaux, particulièrement sur la rive nord, ont empêché les deux régions d’atteindre les volumes prévus. Des conditions météorologiques similaires ont affecté la récolte en Ontario (78 %).
Comme par le passé, les producteurs canadiens de tourbe horticole s’engagent à travailler de concert avec leurs partenaires commerciaux. Les membres de la CSPMA continuent d’extraire et de gérer la tourbe horticole de manière durable et responsable, procurant ainsi des avantages sociaux et économiques à de nombreuses communautés en Amérique du Nord, tout en appliquant des pratiques environnementales novatrices étayées par la recherche scientifique. Les producteurs canadiens de tourbe horticole participent en outre à l’augmentation de la capacité de récolte par des investissements dans les infrastructures, les équipements de récolte, l’ouverture de sites de production et la formation du personnel, tout en collaborant avec la communauté scientifique pour limiter l’empreinte environnementale de leurs activités. Par l’entremise de la CSPMA, ils travaillent également avec les gouvernements provinciaux pour améliorer l’environnement réglementaire afin de s’assurer que cette ressource essentielle continue à offrir des avantages en matière de sécurité alimentaire et de bien-être pour les générations à venir.
Définitions
Récolte réelle en 2023 : Volume en pieds cubes (pi3) récolté en date du 31 août, auquel s’ajoute ce que l’on peut raisonnablement s’attendre à extraire dans les dernières semaines de la saison en tenant compte de conditions de récolte dites « normales ».
Récolte prévue pour 2023 : Volume en pieds cubes (pi3) correspondant à la somme a) des besoins du marché et b) du tampon prévu à la fin de la saison 2023, à laquelle on soustrait c) le volume en main au début de la saison 2023 (ce qui restait du tampon de 2022).
POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ (Loi 25 sur la protection des données personnelles)
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RESPONSABLE DE LA PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS
L’APTHQ a nommé Lauréanne Caron, adjointe à la direction générale, à titre de personne responsable de la protection des renseignements personnels. Cette dernière a donc la responsabilité de veiller au respect des lois applicables en ce qui concerne la protection de la vie privée et des données personnelles.
Pour toutes questions concernant la protection de la vie privée et des données personnels, veuillez communiquer avec Lauréanne par courriel à l’adresse suivante : lcaron@tourbehorticole.com.
La CSPMA annonce un partenariat financier historique avec ECCC pour le projet CanRePeat
OTTAWA (2 juin 2023) — À l’occasion de la Journée mondiale des tourbières (World Peatlands Day) 2023, l’Association canadienne de la tourbe de sphaigne (Canadian Sphagnum Peat Moss Association; CSPMA) est heureuse d’annoncer l’obtention d’un financement pour un projet à grande échelle d’une durée de cinq ans, visant la restauration de sites post-extraction de tourbe horticole. Le projet CanRePeat, réalisé en partenariat avec Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) dans le cadre du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature, vise à restaurer et à préserver des écosystèmes riches en carbone partout au Canada.
Le projet CanRePeat est constitué de trois principaux volets : (1) l’inventaire et la caractérisation des tourbières à restaurer ; (2) leur restauration vers des écosystèmes qui séquestrent à nouveau le carbone ; et (3) leur conservation perpétuelle. Les tourbières ainsi restaurées ne faisaient pas l’objet d’obligation légale de restauration au moment de leur entrée en opération. La CSPMA est parvenue à obtenir la totalité du montant demandé, soit un financement de 6,7 millions de dollars sur cinq ans (de 2023 à 2027). Le financement est réparti à parts égales ; 3,37 millions de dollars en espèces proviennent d’ECCC et 3,37 millions de dollars seront fournis par la CSPMA et ses membres sous forme de contributions en espèces ou en nature.
« CanRePeat est un partenariat historique entre le gouvernement du Canada et l’industrie de la tourbe horticole. Les producteurs de tourbe horticole font la promotion d’une gestion responsable des tourbières en faisant preuve de leadership dans les domaines social, environnemental et économique. Nous félicitons le gouvernement fédéral de reconnaître l’héritage de l’industrie et son engagement en faveur de la restauration des tourbières. L’industrie canadienne de la tourbe horticole investit depuis plus de 30 ans dans la recherche universitaire afin de mettre au point des méthodes de restauration des tourbières, comme la méthode de transfert de la couche muscinale, qui sont désormais appliquées partout dans le monde et adaptées par d’autres secteurs industriels au Canada. Nous restaurons déjà nos sites dans le cadre de nos meilleures pratiques de gestion et de l’Initiative nationale de restauration des tourbières lancée par l’industrie », a commenté Asha Hingorani, présidente de la CSPMA.
La tourbe récoltée au Canada est employée exclusivement en horticulture, principalement en tant qu’ingrédient important des substrats de culture utilisés pour la production alimentaire et le jardinage domestique. Bien que l’empreinte de l’industrie de la tourbe horticole soit faible (moins de 0,03 pour cent de la superficie des tourbières canadiennes), la CSPMA reconnaît l’importance d’établir des pratiques exemplaires pour l’extraction de la tourbe et la restauration des tourbières afin de s’assurer que cette ressource fragile et précieuse est gérée dans une optique de durabilité.
« Avec ses tourbières d’une superficie de 1,1 million de kilomètres carrés, le Canada occupe le deuxième rang des pays en possédant le plus. Les tourbières du Canada constituent un réservoir contenant environ 25% des stocks de carbone de la planète. En outre, elles jouent un rôle essentiel dans le cycle de l’eau douce (rétention, purification et approvisionnement) et l’absorption des polluants, en plus de subvenir aux besoins des végétaux et des animaux sauvages. En soutenant des initiatives comme le projet CanRePeat de l’Association de tourbe de sphaigne canadienne, nous faisons de grands pas pour restaurer ces milieux fragiles aux fonctions écologiques vitales. Les investissements réalisés au moyen du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature nous permettent de contribuer aux efforts du Canada pour faire la transition vers une économie carboneutre d’ici 2050, enrayer l’appauvrissement de la biodiversité et créer des emplois dans l’économie verte », mentionne l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique.
« La restauration des tourbières après l’extraction de la tourbe horticole vise à rétablir les fonctions de l’écosystème, soit leur biodiversité et leur capacité à séquestrer le carbone. Veiller à ce que nos activités soient menées de manière responsable et durable, notamment en restaurant les écosystèmes, est une valeur fondamentale de l’industrie depuis plus de trois décennies », a ajouté Madame Hingorani.
À propos de la Journée mondiale des tourbières
La Journée mondiale des tourbières, lancée par l’International Peatland Society (IPS) à l’automne 2019, est célébrée le 2 juin de chaque année. Cette journée correspond à la date d’adoption du projet de constitution de l’IPS lors d’un symposium international à Aberdeen en 1967. Qui plus est, cette date est facile à retenir puisque la Journée mondiale des zones humides est quant à elle célébrée le 2 février.
À propos du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature
Administré par Environnement et Changement climatique Canada, le Fonds des solutions climatiques axées sur la nature (FSCAN) du Canada est un fonds de 1,4 milliard de dollars répartis sur dix ans (2021-2031) qui vise à soutenir la conservation, la restauration et la gestion améliorée des écosystèmes tels que les milieux humides, les forêts et les prairies afin d’être en mesure de s’attaquer à la double crise des changements climatiques et de la perte de biodiversité. Le FSCAN se concentrera sur trois grands objectifs : 1) conserver les écosystèmes riches en carbone qui risquent fortement d’être convertis à d’autres usages qui libéreraient le carbone stocké; 2) améliorer les pratiques de gestion des terres afin de réduire les effets des émissions de gaz à effet de serre sur les écosystèmes du Canada; 3) restaurer les écosystèmes dégradés. Dans l’ensemble, ces projets contribueront à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l’augmentation de la séquestration du carbone, tout en offrant des avantages pour la biodiversité et le bien-être humain.
Exercice de simulation incendie en temps réel - Intervention dans une tourbière
Rivière-du-Loup, le 12 mai 2023 – L’Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ) a procédé le 11 mai dernier à un nouvel exercice de simulation d’intervention incendie dans une tourbière lors d’un exercice collaboratif impliquant les producteurs de tourbe et les services incendie de la MRC de Rivière-du-Loup. C’est la 3e année que le comité de coordination des mesures d’urgence incendie participe à des exercices de simulation. La Ville de Rivière-du-Loup a d’ailleurs reçu, au nom de tous les membres du comité, une mention d’honneur – volet préparation aux sinistres – lors de la cérémonie du Mérite québécois de la sécurité civile en octobre 2022. Cette récompense circule depuis entre les différents partenaires du comité de coordination des mesures d’urgence.
Cette année, une nouvelle formule permettait de réaliser l’exercice directement sur les terrains d’une compagnie de tourbe, en passant un appel au 9-1-1 à partir d’une tourbière en opération. L’exercice aura permis de constater les délais de réponse en temps réel du centre d’appel (CAUREQ), des superviseurs aux champs et des autres employés impliqués, ainsi que des services incendie. De plus, les pompiers ont pu en profiter pour tester leur déploiement sur le terrain, se familiariser avec les virées disponibles et se ravitailler avec les points d’eau accessibles sur le site. Près de 30 employés de 4 entreprises membres de l’APTHQ ont été formés lors de l’exercice.
Suite à la pratique, les participants ont pu émettre des commentaires afin d’améliorer la prochaine version du Guide des mesures d’urgence incendie en tourbières. Cet outil mis à la disposition des producteurs de tourbe est réévalué après chaque saison de récolte. Le comité de coordination est composé des producteurs de tourbe de la région, soit Berger, Les Tourbes Nirom, Tourbière Réal Michaud et fils et Premier Tech; de l’APTHQ; de Christiane Plamondon, consultante en santé et sécurité du travail; des représentants des services incendie de Rivière-du-Loup et de Saint-Antonin ainsi que de la MRC de Rivière-du-Loup. Cette collaboration vise à partager les meilleures pratiques en matière de protection incendie, à protéger la ressource lors des interventions et faciliter la coordination des intervenants.
Photo 1 : Les participants à l’oeuvre lors de l’exercice de simulation
Photo 2 : Anthony Ouellet, superviseur terrain chez Premier Tech et Jonathan Daraîche, coordonnateur à la sécurité incendie et Chef à la prévention à la MRC de Rivière-du-Loup expliquent le déroulement de l’exercice.
Photo 3 : Déploiement des véhicules d’incendie, du matériel et des équipes sur un site d’extraction de tourbe.
Nouvelle publication : Culture de sphaignes au Canada : État des connaissances
L’industrie québécoise et canadienne de la tourbe horticole est fière d’annoncer la publication d’un nouveau document de référence portant sur la culture de sphaignes. Les objectifs de ce rapport synthèse sont de faire l’état des connaissances acquises depuis l’instauration des premiers sites de culture de sphaignes, de rassembler l’expertise développée au cours de ces années et de récapituler toutes les notions nécessaires à l’établissement et au fonctionnement d’un site de culture de sphaignes, telles que connues à ce jour. Compte tenu de l’expérience encore limitée sur certains aspects de la culture de sphaignes au Canada, des connaissances des équipes allemandes sont aussi présentées.
Le document amène d’abord des concepts de base sur la culture de sphaignes, notamment ses possibles avantages et l’utilisation potentielle des fibres de sphaignes. Sont aussi discutés les différents éléments à considérer lors de la planification d’un site de culture. La préparation terrain du site de culture englobant tous les aspects de l’aménagement des bassins, comme la mise en place du système d’irrigation et la réintroduction du matériel végétal, sont abordées. La maintenance et le suivi du site de culture sont ensuite présentés, puis la récolte, le conditionnement des fibres de sphaignes, et les différentes ressources nécessaires. Finalement, un récapitulatif des éléments clés ainsi que des références utiles font office de conclusion.
Le rapport synthèse sur la culture de sphaignes au Canada est une initiative du Créneau d’excellence Tourbe et substrats, publié en partenariat avec le Groupe de recherche en écologie des tourbières de l’Université Laval, l’Institut de recherche VALORĒS, et l’Association canadienne de tourbe de sphaigne. Il a été réalisé grâce à la participation financière du Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l'Énergie du Québec, à travers la démarche ACCORD, ainsi que la Fondation de l’innovation du Nouveau-Brunswick.
Les auteurs : Mélina Guêné-Nanchen (professionnelle de recherche au Groupe de recherche en écologie des tourbières de l’Université Laval) et Benoit St-Hilaire (coordonnateur aux opérations de l'équipe tourbières, sols et développement durable chez VALORĒS) cumulent plusieurs années d’expérience dans la conception, la mise en place, l’entretien et la gestion de structures de culture de sphaignes.
Le rapport est accessible au : Culture de sphaignes au Canada : état des connaissances
(aussi disponible en anglais : Sphagnum Farming in Canada: State of Knowledge)
À propos de la culture de sphaignes : La culture de sphaignes se définit comme la production durable de biomasse de fibres de sphaignes non décomposées sur une base cyclique et renouvelable. L’optimisation de la production de biomasse de sphaignes nécessite un contrôle des conditions hydrologiques, c’est pourquoi sa culture devrait se pratiquer en bassins irrigués. Parmi les multiples objectifs potentiels de la culture de sphaigne, notons le développement de nouveaux substrats de culture, la production de mousse florale et l’approvisionnement d’une source de sphaigne pouvant être utilisée dans la restauration des tourbières.
Mérite québécois de la sécurité civile pour la prévention des incendies dans les tourbières
Rivière-du-Loup, le 19 octobre 2022 – À l'occasion de la cérémonie du Mérite québécois de la sécurité civile, le gouvernement du Québec remis une mention d’honneur volet préparation aux sinistres à des partenaires régionaux, qui œuvrent ensemble à l'amélioration des pratiques en vue de prévenir les incendies dans les tourbières.
Au cours des dernières années, des incendies sont survenus dans les tourbières de la région et ont requis à la fois des ressources matérielles, humaines et financières importantes. Devant cette situation, des partenaires se sont donc associés afin de mieux prévenir ces incendies et améliorer les processus d'intervention, à l’initiative de l'Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ). Celle-ci a réuni autour d’une même table la MRC de Rivière-du-Loup, les services de sécurité incendie des villes de Rivière-du-Loup et de Saint-Antonin et les producteurs de tourbe de la région, avec l’appui d’une conseillère en santé et sécurité au travail. La centrale d’appels 911 régionale CAUREQ et la SOPFEU collaborent également.
Puisque la tourbe horticole est hautement inflammable, un incendie qui se déclare chez un producteur peut rapidement se déplacer dans les champs de tourbe adjacents d'un autre producteur. Conscients de l'importance des enjeux et bien qu'elles soient des entreprises concurrentes, les producteurs de tourbe horticole n'hésitent donc pas à s'échanger l'expertise acquise en matière de prévention des incendies, détection et mesure, modification des véhicules horticoles, pratiques d'intervention, etc.
De nombreuses mesures ont été mises en place, dont la conception et la mise à jour périodique d'un guide des mesures d'urgence incendie en tourbière. Ce guide précise le rôle et les responsabilités de chacun lors d'une situation d'urgence et établit des procédures claires et précises. Il permet de préparer les travailleurs à réagir de façon coordonnée et favorise ainsi une limitation des pertes et dommages pour les entreprises en cas de sinistre.
L'initiative prise par l'APTHQ est unique dans ce domaine. Le guide a été le premier du genre en Amérique du Nord et a servi de référence dans d'autres juridictions ou provinces.
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Crédit photo: Louise Leblanc photographe
Stéphanie Boudreau
Directrice générale
APTHQ
418 931-5052
Karine Plourde, conseillère
Service des communications
Ville de Rivière-du-Loup
418 867-6611
Mélanie Milot, coordonnatrice
Culture et communications
MRC de Rivière-du-Loup
418 551-5719
La récolte canadienne de tourbe horticole pour 2022, en date du 31 août
OTTAWA (Ontario), Canada, 21 septembre 2022 — L’Association de tourbe de sphaigne canadienne (Canadian Sphagnum Peat Moss Association – CSPMA), dont les membres représentent actuellement 83 % de la production de tourbe horticole en Amérique du Nord, dévoile le niveau de récolte de tourbe pour la saison 2022.
Un sondage a été mené auprès des membres sur l’état de la récolte réelle pour 2022, en date du 31 août. Le niveau des récoltes est exprimé en pourcentage de la récolte prévue pour 2022 (quoique la saison puisse toutefois se poursuivre au-delà de cette date dans certaines régions, selon les conditions météorologiques). Dans l’ensemble, la récolte a varié d’une région à l’autre, mais des conditions météorologiques nettement défavorables dans toutes les régions ont malheureusement entraîné une récolte bien inférieure aux niveaux attendus.
Résultats régionaux :
Dans l’Ouest canadien (Manitoba [MB], Saskatchewan [SK] et Alberta [AB]), les niveaux réels pour toutes les régions sont inférieurs aux volumes prévus (56 % au MB ; 75 % en SK ; 81 % en AB). Dans certains cas, des inondations et des précipitations records ont considérablement retardé la saison de récolte ; une situation qui s’est prolongée pendant une grande partie de l’été. Bien que la fin de l’été ait connu des conditions plus favorables, ce fut insuffisant pour atteindre les volumes visés. Au Manitoba, les conditions météorologiques, en particulier les inondations du printemps 2022, ont limité la récolte et les activités des usines, ce qui a restreint la capacité de production. À ce jour, certaines installations se remettent encore des dommages causés par les inondations.
Au Nouveau-Brunswick, les volumes récoltés sont inférieurs aux prévisions tant dans le nord que dans le sud (65 % dans le nord, 70 % dans le sud). Les conditions météorologiques variées, combinées à un début tardif, ont limité le rendement dans l’ensemble des Maritimes. Au Québec, la récolte est également inférieure aux niveaux prévus sur la rive sud (73 %) et la rive nord (61 %) du fleuve Saint-Laurent. Plusieurs tempêtes estivales, particulièrement sur la rive nord, n’ont pas permis aux deux régions d’atteindre les volumes prévus. Des conditions météorologiques similaires ont affecté la récolte en l’Ontario (57 %).
Au sud de la frontière, le Minnesota (34 %) affiche également une récolte plus faible que prévu en raison de conditions météorologiques particulières.
Comme par le passé, les producteurs de tourbe horticole canadienne s’engagent à travailler de concert avec leurs partenaires commerciaux. Les membres de la CSPMA continuent de récolter et de gérer la tourbe horticole de manière durable et responsable, procurant des avantages sociaux et économiques à de nombreuses communautés en Amérique du Nord, tout en appliquant des pratiques environnementales novatrices. Les producteurs de tourbe horticole canadienne participent en outre à l’augmentation de la capacité de récolte par des investissements dans les infrastructures, les équipements de récolte, l’ouverture de sites de production et la formation du personnel, tout en collaborant avec la communauté scientifique pour limiter l’empreinte environnementale. Les producteurs, par l’entremise de la CSPMA, travaillent également avec les gouvernements provinciaux pour améliorer l’environnement réglementaire afin de s’assurer que cette ressource essentielle continue à offrir des avantages en matière de sécurité alimentaire et de bien-être pour les générations à venir.
Définitions :
Récolte réelle en 2022 : Le volume en pieds cubes (pi3) de la récolte qui est réalisé en date du 31 août, auquel s’ajoute ce que l’on peut raisonnablement s’attendre à récolter dans les dernières semaines de la saison en tenant compte de conditions de récolte dites « normales ».
Récolte prévue pour 2022 : Le volume en pieds cubes (pi3) correspondant à la somme a) des besoins du marché et b) du tampon prévu à la fin de la saison 2022, à laquelle on soustrait c) le volume en main au début de la saison 2022 (ce qui restait du tampon de 2021).
À propos de la CSPMA
La CSPMA est l’Association de tourbe de sphaigne canadienne. L’Association et ses membres se consacrent à la promotion d’une gestion durable et responsable des tourbières canadiennes et de l’industrie. La CSPMA offre un appui à ses membres ainsi qu’un leadership en matière d’intendance environnementale et sociale, tout en veillant à la sécurité alimentaire et au bien-être économique liés à l’utilisation des ressources des tourbières canadiennes.
Pour plus d’information
Asha Hingorani
Présidente, CSPMA
613 668-3037
Un premier forum régional sur l’Innovation de la bioéconomie au Bas-Saint-Laurent
Un premier forum régional sur l’Innovation de la bioéconomie au Bas-Saint-Laurent
Rivière-du-Loup, le 21 septembre 2022 – Les quatre créneaux d’excellence au Bas-Saint-Laurent (Acéricole, Tourbe et substrats, Écoconstruction et Ressources, Sciences et Technologies marines) en collaboration avec Le Consortium de recherche et innovations en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ) tiendront les 19 et 20 octobre prochains, à l’Hôtel Levesque de Rivière-du-Loup ou en mode virtuel, la toute première édition régionale du Forum Innovation sur la Bioéconomie au Québec, le Forum Innovation sur la Bioéconomie au Bas-Saint-Laurent (FIBEQ-BSL).
Lors de cet événement, les participant.e.s seront appelé.e.s à prendre connaissance des projets innovants réalisés en lien avec la bioéconomie régionale au Bas-Saint-Laurent ainsi qu’à venir à la rencontre d’entreprises visionnaires et d’acteurs économiques engagés dans l’activité économique biosourcée au Bas‑Saint-Laurent. Les invité.e.s assisteront également au dévoilement de l’étude réalisée par le Groupe AGÉCO intitulée Portrait de la bioéconomie au Bas-Saint-Laurent : La symbiose entre le territoire, le savoir et les collectivités.
Le Bas-Saint-Laurent regorge de ressources naturelles et résiduelles précieuses pour le développement économique et social de la région. Ainsi, la bioéconomie — une économie visant l’utilisation efficace de la biomasse, soit l’ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d’énergie renouvelable — se positionne favorablement au cœur des différents enjeux économiques, sociaux et environnementaux auxquels notre société fait face.
Ce tout premier FIBEQ-BSL vise donc à mettre en lumière le potentiel caché des bioressources au Bas-Saint-Laurent et à permettre la mise en relation des industriels, des centres de recherche, des centres collégiaux de transfert de technologies et des différent.e.s intervenant.e.s œuvrant au développement économique et social de la région afin qu’ensemble nous puissions raccourcir nos circuits, favoriser la circularité de nos ressources, revaloriser les matières résiduelles et aborder une nouvelle façon de concevoir le développement économique de nos régions.
Programmation et inscriptions
Pour consulter l’ensemble de la programmation et accéder au lien d’inscription : cliquez ici.
Partenaires
La tenue de cet événement d’envergure comme celui-ci est possible grâce au soutien financier et à l’implication de nos multiples partenaires : ministère de l’économie et de l’Innovation, Desjardins, Groupe AGÉCO, Desjardins, Espace d’accélération et de croissance du Bas-Saint-Laurent (EAC-BSL), Corporation d’innovation industrielle, technologique et économique de RDL (CIITÉ), Fondaction, Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent (CRD-BSL), Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent, les huit SADC du Bas-Saint-Laurent, Centre de recherche sur les biotechnologies marines, Centre local de développement de la région Rivière-du-Loup, de Biopterre et de l’Union des distillateurs de spiritueux d’érable — Acerum.
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Source:
Alex Ann Villeneuve Simard
Agence Perso
direction@agenceperso.ca 418 551.2928
Rapport annuel d'activités 2021-22 du Créneau d'excellence Tourbe et substrats
Le Créneau Tourbe et substrats a tenu son assemblée annuelle lors d’une rencontre hybride avec ses membres le 6 juillet dernier. Cette réunion a permis de faire un récapitulatif de la dernière année, tant au niveau de la progression des projets au plan d’action que des diverses réalisations faites de manière collaborative avec les membres et partenaires.
Comptant 26 membres et avec un périmètre d’activités qui rejoint une cinquantaine d’entreprises et d’organisations, les investissements privés et publics (principalement MEI, CPMT, CRSNG) réalisés dans les activités et les projets du créneau se sont élevés à plus de 2.8 millions $ pour l’année 2021-22.
Les priorités de travail ont été consacrées aux projets collectifs visant la recherche et le développement, l’adoption de meilleures pratiques de gestion et d’opération, en plus des différentes formations dédiées à l’industrie. De nouveaux partenariats ont été établis, notamment avec Synergie BSL. De plus, les quatre créneaux de la région ont travaillé en étroite collaboration à la réalisation d’une étude et à l’organisation d’un Forum sur la bioéconomie au Bas-Saint-Laurent, Forum qui se tiendra du 19 au 20 août 2022, à Rivière-du-Loup.
Le créneau a aussi été très actif concernant les activités de rayonnement et de concertation. La direction et les entreprises du créneau ont participé à de nombreux évènements à portée internationale, provinciale ou régionale. Au Bas-St-Laurent, la participation du créneau aux initiatives citoyennes locales d’agriculture urbaine a été bien accueillie, tout comme les démarches de coordination des acteurs locaux pour les plans de sécurité incendie.
« Nous devons être fiers à la vue de ce bilan, car nous avons mené à terme plusieurs projets des plus importants pour l’industrie. Aussi, il est très motivant de voir que 92 % de ces projets ont été fait en synergie entre nos entreprises. » Mélissa Berger, présidente du créneau (Berger)
« Une année 2021-22 encore remplie de défis et d’opportunité. L’Association a de nouveau démontré son leadership et sa proactivité en collaboration avec les différents ministères pour assurer la gestion responsable des tourbières. Cette année n’a pas fait exception dans le support à ses membres, que ce soit par le développement d’outils de communication ou de travaux en collaboration. » Frédéric Caron, président de l’APTHQ et vice-président du créneau (Premier Tech Producteurs et Consommateurs)
Pour voir le communiqué de presse complet