La récolte canadienne de tourbe horticole pour 2024, en date du 31 août [avec une mise à jour du rapport sur la gestion des tourbières par l’industrie]
OTTAWA, Ontario, Canada, 1er octobre 2024 — L’Association canadienne de la tourbe de sphaigne (Canadian Sphagnum Peat Moss Association — CSPMA), dont les membres représentent près de 90 % de l’extraction de tourbe horticole en Amérique du Nord, dévoile le niveau de récolte de tourbe pour la saison 2024.
Récolte canadienne de tourbe horticole en date du 31 août
Comme chaque année, un sondage a été mené auprès des membres sur l’état de la récolte réelle pour 2024, en date du 31 août (la saison peut se poursuivre au-delà de cette date dans certaines régions, selon les conditions météorologiques). Dans l’ensemble, les résultats pour 2024 montrent une forte amélioration par rapport aux défis rencontrés ces dernières années, et ce, en particulier au Nouveau-Brunswick, en Saskatchewan et en Alberta.
Résultats régionaux
Dans l’Ouest canadien, les niveaux réels pour toutes les régions ont été légèrement inférieurs aux volumes prévus (84 % au Manitoba ; 91 % en Saskatchewan ; 98 % en Alberta). Des pluies importantes ont retardé le début de la saison des récoltes au Manitoba, mais le temps chaud et les conditions plus sèches du reste de l’été ont presque permis aux producteurs d’atteindre les objectifs fixés. Au Nouveau-Brunswick, les régions du nord (97 %) et du sud (132 %) de la province ont connu une amélioration significative des conditions de récolte cette année. Dans de nombreux cas, les conditions idéales qui ont perduré tout l’été ont permis aux producteurs d’atteindre leurs objectifs tôt en saison. Dans les Maritimes, y compris l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador, la pluie et les conditions défavorables ont généré des niveaux de récolte inférieurs à la moyenne. Au Québec, la récolte a atteint les niveaux prévus sur la rive sud (95 %) et la rive nord (96 %) du fleuve Saint-Laurent. La récolte de l’Ontario (77 %) a été légèrement inférieure aux niveaux attendus, les pluies constantes ayant eu un impact sur la récolte tout au long de la saison.
Comme par le passé, les producteurs de tourbe horticole canadienne s’engagent à travailler de concert avec leurs partenaires commerciaux pour atteindre leurs objectifs d’affaires. Les membres de la CSPMA continuent d’extraire et de gérer la tourbe horticole de manière durable et responsable, procurant ainsi des avantages sociaux et économiques à de nombreuses communautés en Amérique du Nord, tout en appliquant des pratiques environnementales novatrices étayées par la recherche scientifique. Les producteurs de tourbe horticole canadienne participent en outre à l’augmentation de la capacité de récolte par des investissements dans les infrastructures, les équipements de récolte, l’ouverture de sites de production et la formation du personnel, tout en collaborant avec la communauté scientifique pour limiter l’empreinte environnementale de leurs activités. Les producteurs, par l’entremise de la CSPMA, travaillent également avec les gouvernements provinciaux pour améliorer le cadre réglementaire afin de s’assurer que cette ressource essentielle continue à offrir des avantages en matière de sécurité alimentaire et de bien-être pour les générations à venir.
Mise à jour du rapport sur la gestion des tourbières par l’industrie
Empreinte
La CSPMA réalise une enquête volontaire auprès de ses membres et d’autres entreprises canadiennes de tourbe non-membres pour évaluer la superficie de tourbières sous leur gestion pour l’extraction de tourbe horticole au Canada. La dernière enquête a été réalisée en 2024 et reflète les données de 2023.
En 2023, l’empreinte totale de l’industrie, qui englobe toutes les zones ouvertes pour l’extraction par des entreprises de tourbe du Canada depuis les débuts de l’industrie en 1929, totalisait 36 032 hectares (ha). En termes relatifs, cela représente 0,03 % de la superficie totale des tourbières du Canada qui, elles, couvrent plus de 119 millions d’hectares. 60 % de l’empreinte totale de l’industrie est en cours d’extraction, tandis que 40 % a atteint l’état de postproduction. Une bonne partie de ces zones en postproduction ont été restaurées (55 %) ou réhabilitées (17 %) tandis que 28 % attendent de l’être.
En 2023, plus de 80 % de l’empreinte totale de l’industrie était certifiée VerifloraMD Responsibly Managed Peatlands, un programme indépendant de production responsable de tourbe horticole établi par SCS Global Services : https://fr.scsglobalservices.com/services/responsibly-managed-peatlands.
Engagements clés pour 2024
Les activités de la CSPMA listées ci-dessous reflètent l’engagement de l’association à faire progresser les efforts d’intendance qui favorisent la gestion durable des tourbières au Canada.
- Le renouvellement d’un programme de recherche universitaire sur cinq ans portant sur des sujets liés à la restauration des tourbières et à la séquestration du carbone. La CSPMA et ses membres fournissent un soutien qui s’inscrit dans une collaboration à long terme depuis 1990 auprès d’équipes de recherche universitaires et qui représente un investissement total de plus de 20 millions de dollars.
- Le soutien à la création d’une nouvelle chaire de recherche en partenariat en restauration des écosystèmes visant à faire progresser les pratiques de restauration des milieux perturbés. La chaire est dirigée par Dr Line Rochefort, professeure de renommée internationale basée à l’Université Laval, et impliquera des chercheurs de plusieurs secteurs.
- La poursuite des objectifs de l’initiative nationale de restauration des tourbières (INRT) de la CSPMA, un engagement pris en 2016 afin de restaurer d’ici 2031 les sites post-extraction historiquement fermés sans restauration.
- Le projet CanRePeat, d’une valeur de plusieurs millions de dollars et étroitement lié à la NPRI, vise à évaluer, à restaurer et à sécuriser les anciens sites d’extraction de tourbe qui ne sont pas soumis à des obligations légales de restauration. Cette initiative ambitieuse d’une durée de cinq ans est réalisée en partenariat avec Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) dans le cadre du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature et vise à restaurer et à préserver des écosystèmes riches en carbone partout au Canada.
- Étroitement lié à l’INRT, le projet CanRePeat s’est vu octroyer en 2022 un financement de plusieurs millions de dollars. Il vise à évaluer, restaurer et conserver les anciens sites d'extraction de tourbe qui ne sont pas soumis à des obligations légales de restauration. Cette ambitieuse initiative d’une durée de cinq ans est réalisée en partenariat avec Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) dans le cadre du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature et vise à restaurer et à préserver des écosystèmes riches en carbone partout au Canada.
Pour plus d’information :
Asha Hingorani
Présidente de l’Association canadienne de la tourbe de sphaigne (CSPMA)
asha@peatmoss.com
613 668-3037
tourbehorticole.com
Définitions
Récolte réelle en 2024 : Volume en pieds cubes (pi3) récolté en date du 31 août, auquel s’ajoute ce que l’on peut raisonnablement s’attendre à extraire dans les dernières semaines de la saison en tenant compte de conditions de récolte dites « normales ».
Récolte prévue pour 2024 : Volume en pieds cubes (pi3) correspondant à la somme a) des besoins du marché et b) du tampon prévu à la fin de la saison 2024, à laquelle on soustrait c) le volume en main au début de la saison 2024 (ce qui restait du tampon de 2023).
L’Association des producteurs de tourbe horticole du Québec célèbre son 60e anniversaire

Rivière-du-Loup, le 16 septembre 2024 – L’Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ) a récemment marqué un jalon important de son parcours en célébrant son 60e anniversaire lors d’un événement tenu à Rivière-du-Loup le 13 septembre 2024. Pour l’occasion, l’APTHQ a réuni des partenaires et des membres actuels et anciens ainsi que des collaborateurs clés ayant contribué au développement et à l’essor du secteur.
Plus de 50 personnes étaient présentes à l’événement, incluant des pionniers qui ont marqué l’histoire de l’industrie au Bas-St-Laurent, dont M. Bernard Bélanger de Premier Tech, M. Gabriel Lambert des Tourbières Lambert, M. Claudin Berger, des Tourbières Berger et M. Marcel Lévesque des Tourbes Nirom. Madame Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata (incluant Les Basques) a aussi pris la parole afin de souligner l’importance de l’industrie dans la région.
« Il s’agit d’un secteur qui m’est non seulement connu personnellement, ayant travaillé dans l’industrie de la tourbe dans les années 1990, mais que je considère essentiel pour le développement économique et social de notre région. On a de belles entreprises dans la circonscription qui rayonnent à l’international et particulièrement dans le domaine de la tourbe horticole. 60 ans d’existence, c’est assez exceptionnel pour une organisation de la sorte. » souligne Mme Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata (incluant Les Basques).
Les célébrations du 60e anniversaire ont offert une occasion unique de souligner les contributions précieuses des personnes qui ont joué un rôle essentiel dans la réussite et la croissance de l’APTHQ au fil des décennies, ainsi que des organisations qui contribuent à faire rayonner l’association. Des allocutions ont rappelé les étapes marquantes de l’industrie de la tourbe à travers le temps et ont rendu compte du chemin parcouru. Des présentations vidéo et des photos d’archives ont témoigné de l’évolution du secteur. Un cocktail convivial a permis les rencontres et les retrouvailles entre anciens et nouveaux membres et partenaires.
« Avec notre association qui célèbre son 60e anniversaire, il est motivant de mesurer l’impact de la vision des membres qui nous ont précédés. L’acceptabilité sociale et la sécurité alimentaire sont parmi les sujets d’actualité sur lesquels les membres ont décidé de se pencher il y a déjà plusieurs années et qui nous permettent aujourd’hui d’avoir les outils nécessaires pour être des instigateurs de nouvelles façons de faire et de répondre aux défis actuels. » déclare M. Frédéric Caron de Premier Tech, président de l’APTHQ.
Présentation du Rapport annuel 2023-2024 du Créneau d’excellence Tourbe et substrats
L’APTHQ a profité de ce rassemblement pour tenir l’Assemblée générale annuelle des membres du Créneau d’excellence Tourbe et substrats et présenter son rapport annuel 2023-2024. Pendant cette période, le Créneau a travaillé activement à 45 projets touchant au développement durable, à la recherche et l’innovation, au rayonnement et à la mobilisation des acteurs ainsi qu’à la formation des travailleurs du secteur.
Mme Mélissa Berger de Tourbières Berger, présidente du Créneau d’excellence Tourbe et substrats, explique que « le Créneau d’excellence Tourbe et substrats continue de mener plusieurs projets d’importance pour l’industrie de la tourbe horticole. La majorité de ces projets sont réalisés collaborativement par des entreprises qui travaillent ensemble sur leurs enjeux communs, au-delà de la concurrence. »
Le rapport peut être consulté en cliquant sur le lien suivant.
Exercice d’urgence incendie dans une tourbière à Saint-Modeste
Rivière-du-Loup, le 4 juin 2024 – L’Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ) a réalisé le 31 mai dernier un exercice de simulation d’incendie sur une tourbière de Berger, à Saint-Modeste. Une vingtaine de participants ont pris part à l’exercice, dont les services d’incendie de Rivière-du-Loup, Saint-Antonin, Saint-Modeste, Saint-Arsène, Cacouna et Saint-Épiphane et les producteurs de tourbe concernés, soit Berger, Premier Tech, Les Tourbes Nirom et Tourbière Réal Michaud et Fils.
Des exercices d’urgence incendie sont réalisés depuis 2021 dans les régions où l’industrie est présente, toujours en collaboration avec une consultante en santé et sécurité du travail, les producteurs de tourbe ainsi que les services d’incendie locaux ou régionaux.
« Ces exercices et les échanges qui en découlent facilitent grandement la coordination des intervenants et permettent d’améliorer les pratiques en matière de prévention et de lutte contre les incendies en tourbière » selon Stéphanie Boudreau, directrice générale de l’APTHQ et du Créneau d’excellence Tourbe et substrats.
Les connaissances et les pratiques véhiculées lors de cet exercice découlent du Guide des mesures d’urgence incendie en tourbières produit par l’APTHQ, avec le soutien de Mme Christiane Plamondon, Conseillère SST. La dernière mise à jour du guide, parue en mars 2024, intègre des notions et des pratiques pour répondre aux besoins des régions éloignées.
Producteurs de tourbe et services incendie en formation sur les meilleures pratiques d’intervention lors d’un feu de tourbière
Rencontre des acteurs du Kamouraska sur les mesures d'urgence incendie dans les tourbières
Saint-Pascal, le 22 mai 2024 – La semaine dernière, l’Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ) a réuni Tourbières Lambert, des intervenants de la MRC de Kamouraska, de la Régie intermunicipale en protection incendie du Kamouraska-Ouest et des services incendie associés ainsi que Christiane Plamondon (Conseillère SST) afin de tenir une rencontre sur les mesures d’urgence incendie dans les tourbières du Kamouraska. L’objectif de cette rencontre était de faire connaissance et d’échanger sur les meilleures pratiques de l’industrie. Ces dernières sont d’ailleurs colligées dans un document à l’attention des producteurs de tourbe: le Guide des mesures d’urgence incendie en tourbières.
La rencontre a permis à Tourbières Lambert de présenter son plan de mesures d’urgence et d’expliquer aux services incendie les particularités à tenir compte lors d’une intervention sur une tourbière. De leur côté, M. Galarneau, directeur de la Régie intermunicipale en protection incendie du Kamouraska-Ouest et M. Tanguay, coordonnateur en sécurité incendie à la MRC de Kamouraska, ont pu poser des questions sur des sujets tels que les meilleures pratiques à adopter en cas d’intervention, l’accessibilité aux points d’eau et la configuration des lieux. Une visite de site est d’ailleurs prévue sous peu.
Des rencontres similaires sont réalisées régulièrement depuis 2021 dans les régions où l’industrie de la tourbe horticole est présente. Ces rencontres se font toujours en collaboration avec une consultante en santé et sécurité du travail, les producteurs de tourbe ainsi que les services d'incendie locaux ou régionaux. Ces échanges facilitent la coordination des actions entre les intervenants et permettent d’améliorer les pratiques en matière de prévention et de lutte contre les incendies en tourbière.
Premier exercice de mesures d’urgence incendie dans les tourbières pour la Côte-Nord
Rivière-du-Loup, le 13 mai 2024 – Le 7 mai à Baie-Comeau, l'Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ) a réalisé un premier exercice de mesures d'urgence incendie en tourbière sur la Côte-Nord. L’exercice de simulation consistait à proposer un scénario d’incendie et l’équipe qui se prêtait au jeu devait placer un appel au 911 afin de tester la chaîne de procédures à enclencher et les meilleures pratiques à appliquer dans la situation proposée. Au total, 30 participants ont pris part à l’exercice, dont des équipes de la MRC de Manicouagan et du service incendie de Baie-Comeau, ainsi que les producteurs de tourbe concernés, soit Premier Tech, Berger, Sun Gro Horticulture, Les Tourbes Nirom et Tourbières Lambert.
L’exercice était une première pour les pompiers de la Côte-Nord et les employés des tourbières de la région. Des exercices similaires ont été réalisés depuis 2021 dans la région de Rivière-du-Loup ainsi que du Kamouraska. Ces exercices se font en collaboration avec une consultante en santé et sécurité du travail, les producteurs de tourbe ainsi que des services d'incendie locaux ou régionaux.
Les connaissances et les pratiques véhiculées lors de cet exercice découlent du Guide des mesures d’urgence incendie en tourbières produit par l’APTHQ, avec le soutien de Mme Christiane Plamondon, Conseillère SST. La dernière mise à jour parue en mars 2024 intègre d’ailleurs des notions et des pratiques spécifiques aux régions éloignées.
Ces exercices et les échanges qui en découlent facilitent la coordination des actions entre les intervenants et permettent d’améliorer les pratiques en matière de prévention et de lutte contre les incendies en tourbière.

Discussion sur les meilleures pratiques pour acheminer l'eau au lieu présumé de l'incendie. Éric Gosselin, chef aux opérations Sécurité publique - Protection incendie de la Ville de Baie-Comeau, Christiane Plamondon, Conseillère SST et Yannick Lapierre, Directeur production - Horticulture, Premier Tech Producteurs et Consommateurs.
Les programmes de formations pour les entreprises québécoises du secteur de la tourbe horticole
Le Créneau d’excellence Tourbe et substrats vient de compléter son 4e programme de formation, portant sur l’amélioration continue de la productivité et du rendement des entreprises du secteur de la tourbe horticole. Le programme a permis de réaliser des formations sur 3 thématiques : les bonnes pratiques de l’industrie, la gestion de la qualité de l’eau ainsi que le développement et la mise à niveau des compétences des travailleurs saisonniers. Plus de 400 employés provenant de 8 entreprises ont été formés sur des sujets tels que l’attraction et rétention du personnel, l’augmentation de la mobilité et polyvalence de la main-d’œuvre, l’amélioration de l’efficacité des travailleurs saisonniers, l’utilisation des technologies sur les sites de production et la formation de mentors en termes de bonnes pratiques.
En plus de soutenir la formation des employés membres du Créneau, l’une des retombées majeures du programme a été la mise en place d’un comité de mesures d’urgences incendie en tourbière à Rivière-du-Loup qui a remporté le prix « Mérite québécois de la sécurité civile » dans la catégorie Préparation aux sinistres, à l’automne 2022. Pour faire suite au succès de ce comité dans la région louperivoise, des initiatives similaires sont en préparation dans d’autres régions du Québec.
Maintenant ce 4e programme de formation terminé, le Créneau entame un projet d’analyse des besoins pour la mise en place de parcours de formation en entreprise. Ce projet permettra de sonder les besoins réels de chacun des corps de métier des entreprises de l’industrie. Le Créneau fait appel au Service aux Entreprises (SAE) de la formation continue du Cégep de Rivière-du-Loup pour réaliser la collecte et l’analyse des données ainsi que pour fournir un plan de travail pour la création d’un nouveau parcours de formation.
Projets soutenus par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) dans le cadre du programme Impulsion-Compétences.
Guide des meilleures pratiques lors de l'enlisement d'équipement mobile aux champs de tourbe
Rivière-du-Loup, le 11 mars 2024 – L’Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ) lance un nouveau guide de référence: le Guide des meilleures pratiques lors de l’enlisement d’équipement mobile aux champs de tourbe. Ce document a été conçu afin d’accompagner les entreprises membres de l’association dans l’élaboration de meilleures pratiques en termes de sécurité lors des opérations de remorquage, en tenant compte des particularités du secteur et des environnements dans lesquels ces opérations ont lieu.
Le guide offre aux entreprises un outil pour la formation de leurs employés de terrain. Il aborde divers aspects du travail sécuritaire en cas d’enlisement, notamment les étapes de prévention pendant la saison, l'évaluation des risques, le choix du matériel, l'inspection visuelle des équipements et la délimitation des zones de protection lors des manœuvres.
Le contenu du guide a été minutieusement développé par un comité composé de membres de l’APTHQ : Berger, Les Tourbes Nirom, Premier Tech Producteurs et Consommateurs, Sun Gro Horticulture, Tourbières Lambert, Tourbière Réal Michaud et Fils et Tourbière Sylvain Moreau, avec le soutien de Mme Christiane Plamondon, Conseillère SST.
Le guide est disponible en français et en anglais en communiquant avec Mme Lauréanne Caron au info@tourbehorticole.com.
Projet soutenu par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) dans le cadre du programme Impulsion-Compétences.
La traduction vers l'anglais a été financée par l'Association de tourbe de sphaigne canadienne (CSPMA) et l'Association des producteurs de tourbe du Nouveau-Brunswick (APTNB).
Tous ensemble vers la sécurité alimentaire au Bas-Saint-Laurent!
Rivière-du-Loup, le 15 septembre 2023 – Le Créneau d’excellence Tourbe et substrats et l’Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ) s’impliquent depuis plusieurs années dans différents projets locaux visant l’agriculture urbaine.
Un nouveau projet nommé « Tous ensemble vers la sécurité alimentaire au Bas-Saint-Laurent! » a vu le jour en juillet 2023. Plusieurs groupes et organisations participent au projet : VertDire, Collectif pour la valorisation de l’agriculture urbaine de La Pocatière, le Carrefour d’Initiatives Populaires de Rivière-du-Loup, le comité d’Agriculture Urbaine de Rimouski-Neigette et le comité biologique de la Table de concertation Bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent (TCBBSL). Du côté du Créneau, les producteurs de tourbe horticole de la région se sont engagés à fournir de la tourbe et des substrats horticoles aux organisations pour leurs activités et des experts offriront des ateliers ou des conférences sur des sujets en lien avec les substrats.
Le projet est financé en partie par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) grâce au Programme d’appui aux projets de développement économique (PAPDE). Le financement permettra entre autres de soutenir le salaire des coordonnatrices de projets dans chacune des régions.
Afin de lancer officiellement le projet, un dîner-rencontre a eu lieu le 15 septembre à Cacouna. L’événement a permis aux partenaires et collaborateurs de réseauter en présentant leur organisme et leurs initiatives en matière de sécurité alimentaire et d’agriculture urbaine, dans un objectif de partage d’idées et de collaboration d’un bout à l’autre du Bas-Saint-Laurent. Une quinzaine de participants ont pris part à l’événement, dont des membres du Créneau, des producteurs de tourbe horticole et les organismes régionaux de sécurité alimentaire et d’agriculture urbaine de la région.
Le dîner-rencontre était suivi d’une visite guidée de la tourbière restaurée de Bois-des-Bel, près de Cacouna. Les participants ont pu en apprendre plus sur l’industrie de la tourbe horticole au Bas-Saint-Laurent, son implication dans la sécurité alimentaire ainsi que ses initiatives de durabilité, particulièrement la restauration écologique.
Sur la photo (de gauche à droite) : Maurie Girard-Gadreau (Comité biologique de la TCBBSL), Lauréanne Caron (Créneau Tourbe et substrats), Chantal Parenteau (CIP de Rivière-du-Loup), Marie-Noëlle Otis (MEIE), Émélie Lapierre (VertDire), Mélanie Castonguay (PAU Rimouski-Neigette), Maude-Alex St-Denis-Monfils (TCBBSL), Susan Parent (Premier Tech), Nancy Robichaud (MEIE)
La récolte canadienne de tourbe horticole pour 2023, en date du 31 août
OTTAWA (Ontario), Canada, 13 septembre 2023 — L’Association canadienne de la tourbe de sphaigne (Canadian Sphagnum Peat Moss Association – CSPMA), dont les membres représentent près de 90 % de l’extraction de tourbe horticole en Amérique du Nord, dévoile le niveau de récolte de tourbe pour la saison 2023.
Comme chaque année, un sondage a été mené auprès des membres sur l’état de la récolte réelle pour 2023, en date du 31 août. Le niveau des récoltes est exprimé en pourcentage de la récolte prévue pour 2023 (quoique la saison puisse toutefois se poursuivre au-delà de cette date dans certaines régions, selon les conditions météorologiques). Dans l’ensemble, la récolte a varié d’une région à l’autre, mais les conditions météorologiques nettement défavorables dans toutes les régions ont malheureusement entraîné un rendement bien inférieur aux niveaux attendus. Cela dit, grâce à une bonne planification et au report du volume restant de 2022, l’industrie est certaine de pouvoir répondre aux besoins du marché.
Résultats régionaux
Dans l’Ouest canadien (Manitoba [MB], Saskatchewan [SK] et Alberta [AB]), les niveaux réels pour toutes les régions sont inférieurs aux volumes prévus (79 % au MB; 68 % en SK; 48 % en AB). Dans certains cas, des précipitations records et les feux de forêt qui ont dévasté le pays ont considérablement retardé la saison de récolte, une situation qui s’est prolongée pendant une grande partie de l’été. La fin de l’été connaît des conditions plus favorables, mais celles-ci sont probablement insuffisantes pour atteindre les volumes visés.
Au Nouveau-Brunswick, les conditions de récolte n’ont jamais été aussi désastreuses. Par conséquent, les résultats sont nettement inférieurs aux prévisions tant dans le nord que dans le sud (40 % dans le nord, 39 % dans le sud). Les conditions météorologiques variées, conjuguées à des précipitations fréquentes au début et au milieu de la période estivale, ont limité le rendement dans l’ensemble des Maritimes, y compris à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador. Au Québec, la récolte est également inférieure aux niveaux prévus sur la rive sud (72 %) et la rive nord (50 %) du fleuve Saint-Laurent. Plusieurs orages estivaux, particulièrement sur la rive nord, ont empêché les deux régions d’atteindre les volumes prévus. Des conditions météorologiques similaires ont affecté la récolte en Ontario (78 %).
Comme par le passé, les producteurs canadiens de tourbe horticole s’engagent à travailler de concert avec leurs partenaires commerciaux. Les membres de la CSPMA continuent d’extraire et de gérer la tourbe horticole de manière durable et responsable, procurant ainsi des avantages sociaux et économiques à de nombreuses communautés en Amérique du Nord, tout en appliquant des pratiques environnementales novatrices étayées par la recherche scientifique. Les producteurs canadiens de tourbe horticole participent en outre à l’augmentation de la capacité de récolte par des investissements dans les infrastructures, les équipements de récolte, l’ouverture de sites de production et la formation du personnel, tout en collaborant avec la communauté scientifique pour limiter l’empreinte environnementale de leurs activités. Par l’entremise de la CSPMA, ils travaillent également avec les gouvernements provinciaux pour améliorer l’environnement réglementaire afin de s’assurer que cette ressource essentielle continue à offrir des avantages en matière de sécurité alimentaire et de bien-être pour les générations à venir.
Définitions
Récolte réelle en 2023 : Volume en pieds cubes (pi3) récolté en date du 31 août, auquel s’ajoute ce que l’on peut raisonnablement s’attendre à extraire dans les dernières semaines de la saison en tenant compte de conditions de récolte dites « normales ».
Récolte prévue pour 2023 : Volume en pieds cubes (pi3) correspondant à la somme a) des besoins du marché et b) du tampon prévu à la fin de la saison 2023, à laquelle on soustrait c) le volume en main au début de la saison 2023 (ce qui restait du tampon de 2022).
POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ (Loi 25 sur la protection des données personnelles)
En utilisant le présent site Web et en communiquant vos renseignements personnels à L’APTHQ afin de vous inscrire à l’infolettre, vous consentez à ce que l’APTHQ les recueille et les utilise de manière raisonnable pour vous faire parvenir de l’information pertinente sur notre association et nos collaborateurs. L’APTHQ peut donc vous demander ou recueillir votre nom, prénom et adresse de courriel, afin de fournir les bulletins d’information demandés.
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RESPONSABLE DE LA PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS
L’APTHQ a nommé Lauréanne Caron, adjointe à la direction générale, à titre de personne responsable de la protection des renseignements personnels. Cette dernière a donc la responsabilité de veiller au respect des lois applicables en ce qui concerne la protection de la vie privée et des données personnelles.
Pour toutes questions concernant la protection de la vie privée et des données personnels, veuillez communiquer avec Lauréanne par courriel à l’adresse suivante : lcaron@tourbehorticole.com.
La CSPMA annonce un partenariat financier historique avec ECCC pour le projet CanRePeat
OTTAWA (2 juin 2023) — À l’occasion de la Journée mondiale des tourbières (World Peatlands Day) 2023, l’Association canadienne de la tourbe de sphaigne (Canadian Sphagnum Peat Moss Association; CSPMA) est heureuse d’annoncer l’obtention d’un financement pour un projet à grande échelle d’une durée de cinq ans, visant la restauration de sites post-extraction de tourbe horticole. Le projet CanRePeat, réalisé en partenariat avec Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) dans le cadre du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature, vise à restaurer et à préserver des écosystèmes riches en carbone partout au Canada.
Le projet CanRePeat est constitué de trois principaux volets : (1) l’inventaire et la caractérisation des tourbières à restaurer ; (2) leur restauration vers des écosystèmes qui séquestrent à nouveau le carbone ; et (3) leur conservation perpétuelle. Les tourbières ainsi restaurées ne faisaient pas l’objet d’obligation légale de restauration au moment de leur entrée en opération. La CSPMA est parvenue à obtenir la totalité du montant demandé, soit un financement de 6,7 millions de dollars sur cinq ans (de 2023 à 2027). Le financement est réparti à parts égales ; 3,37 millions de dollars en espèces proviennent d’ECCC et 3,37 millions de dollars seront fournis par la CSPMA et ses membres sous forme de contributions en espèces ou en nature.
« CanRePeat est un partenariat historique entre le gouvernement du Canada et l’industrie de la tourbe horticole. Les producteurs de tourbe horticole font la promotion d’une gestion responsable des tourbières en faisant preuve de leadership dans les domaines social, environnemental et économique. Nous félicitons le gouvernement fédéral de reconnaître l’héritage de l’industrie et son engagement en faveur de la restauration des tourbières. L’industrie canadienne de la tourbe horticole investit depuis plus de 30 ans dans la recherche universitaire afin de mettre au point des méthodes de restauration des tourbières, comme la méthode de transfert de la couche muscinale, qui sont désormais appliquées partout dans le monde et adaptées par d’autres secteurs industriels au Canada. Nous restaurons déjà nos sites dans le cadre de nos meilleures pratiques de gestion et de l’Initiative nationale de restauration des tourbières lancée par l’industrie », a commenté Asha Hingorani, présidente de la CSPMA.
La tourbe récoltée au Canada est employée exclusivement en horticulture, principalement en tant qu’ingrédient important des substrats de culture utilisés pour la production alimentaire et le jardinage domestique. Bien que l’empreinte de l’industrie de la tourbe horticole soit faible (moins de 0,03 pour cent de la superficie des tourbières canadiennes), la CSPMA reconnaît l’importance d’établir des pratiques exemplaires pour l’extraction de la tourbe et la restauration des tourbières afin de s’assurer que cette ressource fragile et précieuse est gérée dans une optique de durabilité.
« Avec ses tourbières d’une superficie de 1,1 million de kilomètres carrés, le Canada occupe le deuxième rang des pays en possédant le plus. Les tourbières du Canada constituent un réservoir contenant environ 25% des stocks de carbone de la planète. En outre, elles jouent un rôle essentiel dans le cycle de l’eau douce (rétention, purification et approvisionnement) et l’absorption des polluants, en plus de subvenir aux besoins des végétaux et des animaux sauvages. En soutenant des initiatives comme le projet CanRePeat de l’Association de tourbe de sphaigne canadienne, nous faisons de grands pas pour restaurer ces milieux fragiles aux fonctions écologiques vitales. Les investissements réalisés au moyen du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature nous permettent de contribuer aux efforts du Canada pour faire la transition vers une économie carboneutre d’ici 2050, enrayer l’appauvrissement de la biodiversité et créer des emplois dans l’économie verte », mentionne l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique.
« La restauration des tourbières après l’extraction de la tourbe horticole vise à rétablir les fonctions de l’écosystème, soit leur biodiversité et leur capacité à séquestrer le carbone. Veiller à ce que nos activités soient menées de manière responsable et durable, notamment en restaurant les écosystèmes, est une valeur fondamentale de l’industrie depuis plus de trois décennies », a ajouté Madame Hingorani.
À propos de la Journée mondiale des tourbières
La Journée mondiale des tourbières, lancée par l’International Peatland Society (IPS) à l’automne 2019, est célébrée le 2 juin de chaque année. Cette journée correspond à la date d’adoption du projet de constitution de l’IPS lors d’un symposium international à Aberdeen en 1967. Qui plus est, cette date est facile à retenir puisque la Journée mondiale des zones humides est quant à elle célébrée le 2 février.
À propos du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature
Administré par Environnement et Changement climatique Canada, le Fonds des solutions climatiques axées sur la nature (FSCAN) du Canada est un fonds de 1,4 milliard de dollars répartis sur dix ans (2021-2031) qui vise à soutenir la conservation, la restauration et la gestion améliorée des écosystèmes tels que les milieux humides, les forêts et les prairies afin d’être en mesure de s’attaquer à la double crise des changements climatiques et de la perte de biodiversité. Le FSCAN se concentrera sur trois grands objectifs : 1) conserver les écosystèmes riches en carbone qui risquent fortement d’être convertis à d’autres usages qui libéreraient le carbone stocké; 2) améliorer les pratiques de gestion des terres afin de réduire les effets des émissions de gaz à effet de serre sur les écosystèmes du Canada; 3) restaurer les écosystèmes dégradés. Dans l’ensemble, ces projets contribueront à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l’augmentation de la séquestration du carbone, tout en offrant des avantages pour la biodiversité et le bien-être humain.
Exercice de simulation incendie en temps réel - Intervention dans une tourbière
Rivière-du-Loup, le 12 mai 2023 – L’Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ) a procédé le 11 mai dernier à un nouvel exercice de simulation d’intervention incendie dans une tourbière lors d’un exercice collaboratif impliquant les producteurs de tourbe et les services incendie de la MRC de Rivière-du-Loup. C’est la 3e année que le comité de coordination des mesures d’urgence incendie participe à des exercices de simulation. La Ville de Rivière-du-Loup a d’ailleurs reçu, au nom de tous les membres du comité, une mention d’honneur – volet préparation aux sinistres – lors de la cérémonie du Mérite québécois de la sécurité civile en octobre 2022. Cette récompense circule depuis entre les différents partenaires du comité de coordination des mesures d’urgence.
Cette année, une nouvelle formule permettait de réaliser l’exercice directement sur les terrains d’une compagnie de tourbe, en passant un appel au 9-1-1 à partir d’une tourbière en opération. L’exercice aura permis de constater les délais de réponse en temps réel du centre d’appel (CAUREQ), des superviseurs aux champs et des autres employés impliqués, ainsi que des services incendie. De plus, les pompiers ont pu en profiter pour tester leur déploiement sur le terrain, se familiariser avec les virées disponibles et se ravitailler avec les points d’eau accessibles sur le site. Près de 30 employés de 4 entreprises membres de l’APTHQ ont été formés lors de l’exercice.
Suite à la pratique, les participants ont pu émettre des commentaires afin d’améliorer la prochaine version du Guide des mesures d’urgence incendie en tourbières. Cet outil mis à la disposition des producteurs de tourbe est réévalué après chaque saison de récolte. Le comité de coordination est composé des producteurs de tourbe de la région, soit Berger, Les Tourbes Nirom, Tourbière Réal Michaud et fils et Premier Tech; de l’APTHQ; de Christiane Plamondon, consultante en santé et sécurité du travail; des représentants des services incendie de Rivière-du-Loup et de Saint-Antonin ainsi que de la MRC de Rivière-du-Loup. Cette collaboration vise à partager les meilleures pratiques en matière de protection incendie, à protéger la ressource lors des interventions et faciliter la coordination des intervenants.
Photo 1 : Les participants à l’oeuvre lors de l’exercice de simulation
Photo 2 : Anthony Ouellet, superviseur terrain chez Premier Tech et Jonathan Daraîche, coordonnateur à la sécurité incendie et Chef à la prévention à la MRC de Rivière-du-Loup expliquent le déroulement de l’exercice.
Photo 3 : Déploiement des véhicules d’incendie, du matériel et des équipes sur un site d’extraction de tourbe.
Nouvelle publication : Culture de sphaignes au Canada : État des connaissances
L’industrie québécoise et canadienne de la tourbe horticole est fière d’annoncer la publication d’un nouveau document de référence portant sur la culture de sphaignes. Les objectifs de ce rapport synthèse sont de faire l’état des connaissances acquises depuis l’instauration des premiers sites de culture de sphaignes, de rassembler l’expertise développée au cours de ces années et de récapituler toutes les notions nécessaires à l’établissement et au fonctionnement d’un site de culture de sphaignes, telles que connues à ce jour. Compte tenu de l’expérience encore limitée sur certains aspects de la culture de sphaignes au Canada, des connaissances des équipes allemandes sont aussi présentées.
Le document amène d’abord des concepts de base sur la culture de sphaignes, notamment ses possibles avantages et l’utilisation potentielle des fibres de sphaignes. Sont aussi discutés les différents éléments à considérer lors de la planification d’un site de culture. La préparation terrain du site de culture englobant tous les aspects de l’aménagement des bassins, comme la mise en place du système d’irrigation et la réintroduction du matériel végétal, sont abordées. La maintenance et le suivi du site de culture sont ensuite présentés, puis la récolte, le conditionnement des fibres de sphaignes, et les différentes ressources nécessaires. Finalement, un récapitulatif des éléments clés ainsi que des références utiles font office de conclusion.
Le rapport synthèse sur la culture de sphaignes au Canada est une initiative du Créneau d’excellence Tourbe et substrats, publié en partenariat avec le Groupe de recherche en écologie des tourbières de l’Université Laval, l’Institut de recherche VALORĒS, et l’Association canadienne de tourbe de sphaigne. Il a été réalisé grâce à la participation financière du Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l'Énergie du Québec, à travers la démarche ACCORD, ainsi que la Fondation de l’innovation du Nouveau-Brunswick.
Les auteurs : Mélina Guêné-Nanchen (professionnelle de recherche au Groupe de recherche en écologie des tourbières de l’Université Laval) et Benoit St-Hilaire (coordonnateur aux opérations de l'équipe tourbières, sols et développement durable chez VALORĒS) cumulent plusieurs années d’expérience dans la conception, la mise en place, l’entretien et la gestion de structures de culture de sphaignes.
Le rapport est accessible au : Culture de sphaignes au Canada : état des connaissances
(aussi disponible en anglais : Sphagnum Farming in Canada: State of Knowledge)
À propos de la culture de sphaignes : La culture de sphaignes se définit comme la production durable de biomasse de fibres de sphaignes non décomposées sur une base cyclique et renouvelable. L’optimisation de la production de biomasse de sphaignes nécessite un contrôle des conditions hydrologiques, c’est pourquoi sa culture devrait se pratiquer en bassins irrigués. Parmi les multiples objectifs potentiels de la culture de sphaigne, notons le développement de nouveaux substrats de culture, la production de mousse florale et l’approvisionnement d’une source de sphaigne pouvant être utilisée dans la restauration des tourbières.
Mérite québécois de la sécurité civile pour la prévention des incendies dans les tourbières
Rivière-du-Loup, le 19 octobre 2022 – À l'occasion de la cérémonie du Mérite québécois de la sécurité civile, le gouvernement du Québec remis une mention d’honneur volet préparation aux sinistres à des partenaires régionaux, qui œuvrent ensemble à l'amélioration des pratiques en vue de prévenir les incendies dans les tourbières.
Au cours des dernières années, des incendies sont survenus dans les tourbières de la région et ont requis à la fois des ressources matérielles, humaines et financières importantes. Devant cette situation, des partenaires se sont donc associés afin de mieux prévenir ces incendies et améliorer les processus d'intervention, à l’initiative de l'Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ). Celle-ci a réuni autour d’une même table la MRC de Rivière-du-Loup, les services de sécurité incendie des villes de Rivière-du-Loup et de Saint-Antonin et les producteurs de tourbe de la région, avec l’appui d’une conseillère en santé et sécurité au travail. La centrale d’appels 911 régionale CAUREQ et la SOPFEU collaborent également.
Puisque la tourbe horticole est hautement inflammable, un incendie qui se déclare chez un producteur peut rapidement se déplacer dans les champs de tourbe adjacents d'un autre producteur. Conscients de l'importance des enjeux et bien qu'elles soient des entreprises concurrentes, les producteurs de tourbe horticole n'hésitent donc pas à s'échanger l'expertise acquise en matière de prévention des incendies, détection et mesure, modification des véhicules horticoles, pratiques d'intervention, etc.
De nombreuses mesures ont été mises en place, dont la conception et la mise à jour périodique d'un guide des mesures d'urgence incendie en tourbière. Ce guide précise le rôle et les responsabilités de chacun lors d'une situation d'urgence et établit des procédures claires et précises. Il permet de préparer les travailleurs à réagir de façon coordonnée et favorise ainsi une limitation des pertes et dommages pour les entreprises en cas de sinistre.
L'initiative prise par l'APTHQ est unique dans ce domaine. Le guide a été le premier du genre en Amérique du Nord et a servi de référence dans d'autres juridictions ou provinces.
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Crédit photo: Louise Leblanc photographe
Stéphanie Boudreau
Directrice générale
APTHQ
418 931-5052
Karine Plourde, conseillère
Service des communications
Ville de Rivière-du-Loup
418 867-6611
Mélanie Milot, coordonnatrice
Culture et communications
MRC de Rivière-du-Loup
418 551-5719
La récolte canadienne de tourbe horticole pour 2022, en date du 31 août
OTTAWA (Ontario), Canada, 21 septembre 2022 — L’Association de tourbe de sphaigne canadienne (Canadian Sphagnum Peat Moss Association – CSPMA), dont les membres représentent actuellement 83 % de la production de tourbe horticole en Amérique du Nord, dévoile le niveau de récolte de tourbe pour la saison 2022.
Un sondage a été mené auprès des membres sur l’état de la récolte réelle pour 2022, en date du 31 août. Le niveau des récoltes est exprimé en pourcentage de la récolte prévue pour 2022 (quoique la saison puisse toutefois se poursuivre au-delà de cette date dans certaines régions, selon les conditions météorologiques). Dans l’ensemble, la récolte a varié d’une région à l’autre, mais des conditions météorologiques nettement défavorables dans toutes les régions ont malheureusement entraîné une récolte bien inférieure aux niveaux attendus.
Résultats régionaux :
Dans l’Ouest canadien (Manitoba [MB], Saskatchewan [SK] et Alberta [AB]), les niveaux réels pour toutes les régions sont inférieurs aux volumes prévus (56 % au MB ; 75 % en SK ; 81 % en AB). Dans certains cas, des inondations et des précipitations records ont considérablement retardé la saison de récolte ; une situation qui s’est prolongée pendant une grande partie de l’été. Bien que la fin de l’été ait connu des conditions plus favorables, ce fut insuffisant pour atteindre les volumes visés. Au Manitoba, les conditions météorologiques, en particulier les inondations du printemps 2022, ont limité la récolte et les activités des usines, ce qui a restreint la capacité de production. À ce jour, certaines installations se remettent encore des dommages causés par les inondations.
Au Nouveau-Brunswick, les volumes récoltés sont inférieurs aux prévisions tant dans le nord que dans le sud (65 % dans le nord, 70 % dans le sud). Les conditions météorologiques variées, combinées à un début tardif, ont limité le rendement dans l’ensemble des Maritimes. Au Québec, la récolte est également inférieure aux niveaux prévus sur la rive sud (73 %) et la rive nord (61 %) du fleuve Saint-Laurent. Plusieurs tempêtes estivales, particulièrement sur la rive nord, n’ont pas permis aux deux régions d’atteindre les volumes prévus. Des conditions météorologiques similaires ont affecté la récolte en l’Ontario (57 %).
Au sud de la frontière, le Minnesota (34 %) affiche également une récolte plus faible que prévu en raison de conditions météorologiques particulières.
Comme par le passé, les producteurs de tourbe horticole canadienne s’engagent à travailler de concert avec leurs partenaires commerciaux. Les membres de la CSPMA continuent de récolter et de gérer la tourbe horticole de manière durable et responsable, procurant des avantages sociaux et économiques à de nombreuses communautés en Amérique du Nord, tout en appliquant des pratiques environnementales novatrices. Les producteurs de tourbe horticole canadienne participent en outre à l’augmentation de la capacité de récolte par des investissements dans les infrastructures, les équipements de récolte, l’ouverture de sites de production et la formation du personnel, tout en collaborant avec la communauté scientifique pour limiter l’empreinte environnementale. Les producteurs, par l’entremise de la CSPMA, travaillent également avec les gouvernements provinciaux pour améliorer l’environnement réglementaire afin de s’assurer que cette ressource essentielle continue à offrir des avantages en matière de sécurité alimentaire et de bien-être pour les générations à venir.
Définitions :
Récolte réelle en 2022 : Le volume en pieds cubes (pi3) de la récolte qui est réalisé en date du 31 août, auquel s’ajoute ce que l’on peut raisonnablement s’attendre à récolter dans les dernières semaines de la saison en tenant compte de conditions de récolte dites « normales ».
Récolte prévue pour 2022 : Le volume en pieds cubes (pi3) correspondant à la somme a) des besoins du marché et b) du tampon prévu à la fin de la saison 2022, à laquelle on soustrait c) le volume en main au début de la saison 2022 (ce qui restait du tampon de 2021).
À propos de la CSPMA
La CSPMA est l’Association de tourbe de sphaigne canadienne. L’Association et ses membres se consacrent à la promotion d’une gestion durable et responsable des tourbières canadiennes et de l’industrie. La CSPMA offre un appui à ses membres ainsi qu’un leadership en matière d’intendance environnementale et sociale, tout en veillant à la sécurité alimentaire et au bien-être économique liés à l’utilisation des ressources des tourbières canadiennes.
Pour plus d’information
Asha Hingorani
Présidente, CSPMA
613 668-3037
Un premier forum régional sur l’Innovation de la bioéconomie au Bas-Saint-Laurent
Un premier forum régional sur l’Innovation de la bioéconomie au Bas-Saint-Laurent
Rivière-du-Loup, le 21 septembre 2022 – Les quatre créneaux d’excellence au Bas-Saint-Laurent (Acéricole, Tourbe et substrats, Écoconstruction et Ressources, Sciences et Technologies marines) en collaboration avec Le Consortium de recherche et innovations en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ) tiendront les 19 et 20 octobre prochains, à l’Hôtel Levesque de Rivière-du-Loup ou en mode virtuel, la toute première édition régionale du Forum Innovation sur la Bioéconomie au Québec, le Forum Innovation sur la Bioéconomie au Bas-Saint-Laurent (FIBEQ-BSL).
Lors de cet événement, les participant.e.s seront appelé.e.s à prendre connaissance des projets innovants réalisés en lien avec la bioéconomie régionale au Bas-Saint-Laurent ainsi qu’à venir à la rencontre d’entreprises visionnaires et d’acteurs économiques engagés dans l’activité économique biosourcée au Bas‑Saint-Laurent. Les invité.e.s assisteront également au dévoilement de l’étude réalisée par le Groupe AGÉCO intitulée Portrait de la bioéconomie au Bas-Saint-Laurent : La symbiose entre le territoire, le savoir et les collectivités.
Le Bas-Saint-Laurent regorge de ressources naturelles et résiduelles précieuses pour le développement économique et social de la région. Ainsi, la bioéconomie — une économie visant l’utilisation efficace de la biomasse, soit l’ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d’énergie renouvelable — se positionne favorablement au cœur des différents enjeux économiques, sociaux et environnementaux auxquels notre société fait face.
Ce tout premier FIBEQ-BSL vise donc à mettre en lumière le potentiel caché des bioressources au Bas-Saint-Laurent et à permettre la mise en relation des industriels, des centres de recherche, des centres collégiaux de transfert de technologies et des différent.e.s intervenant.e.s œuvrant au développement économique et social de la région afin qu’ensemble nous puissions raccourcir nos circuits, favoriser la circularité de nos ressources, revaloriser les matières résiduelles et aborder une nouvelle façon de concevoir le développement économique de nos régions.
Programmation et inscriptions
Pour consulter l’ensemble de la programmation et accéder au lien d’inscription : cliquez ici.
Partenaires
La tenue de cet événement d’envergure comme celui-ci est possible grâce au soutien financier et à l’implication de nos multiples partenaires : ministère de l’économie et de l’Innovation, Desjardins, Groupe AGÉCO, Desjardins, Espace d’accélération et de croissance du Bas-Saint-Laurent (EAC-BSL), Corporation d’innovation industrielle, technologique et économique de RDL (CIITÉ), Fondaction, Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent (CRD-BSL), Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent, les huit SADC du Bas-Saint-Laurent, Centre de recherche sur les biotechnologies marines, Centre local de développement de la région Rivière-du-Loup, de Biopterre et de l’Union des distillateurs de spiritueux d’érable — Acerum.
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Source:
Alex Ann Villeneuve Simard
Agence Perso
direction@agenceperso.ca 418 551.2928
Rapport annuel d'activités 2021-22 du Créneau d'excellence Tourbe et substrats
Le Créneau Tourbe et substrats a tenu son assemblée annuelle lors d’une rencontre hybride avec ses membres le 6 juillet dernier. Cette réunion a permis de faire un récapitulatif de la dernière année, tant au niveau de la progression des projets au plan d’action que des diverses réalisations faites de manière collaborative avec les membres et partenaires.
Comptant 26 membres et avec un périmètre d’activités qui rejoint une cinquantaine d’entreprises et d’organisations, les investissements privés et publics (principalement MEI, CPMT, CRSNG) réalisés dans les activités et les projets du créneau se sont élevés à plus de 2.8 millions $ pour l’année 2021-22.
Les priorités de travail ont été consacrées aux projets collectifs visant la recherche et le développement, l’adoption de meilleures pratiques de gestion et d’opération, en plus des différentes formations dédiées à l’industrie. De nouveaux partenariats ont été établis, notamment avec Synergie BSL. De plus, les quatre créneaux de la région ont travaillé en étroite collaboration à la réalisation d’une étude et à l’organisation d’un Forum sur la bioéconomie au Bas-Saint-Laurent, Forum qui se tiendra du 19 au 20 août 2022, à Rivière-du-Loup.
Le créneau a aussi été très actif concernant les activités de rayonnement et de concertation. La direction et les entreprises du créneau ont participé à de nombreux évènements à portée internationale, provinciale ou régionale. Au Bas-St-Laurent, la participation du créneau aux initiatives citoyennes locales d’agriculture urbaine a été bien accueillie, tout comme les démarches de coordination des acteurs locaux pour les plans de sécurité incendie.
« Nous devons être fiers à la vue de ce bilan, car nous avons mené à terme plusieurs projets des plus importants pour l’industrie. Aussi, il est très motivant de voir que 92 % de ces projets ont été fait en synergie entre nos entreprises. » Mélissa Berger, présidente du créneau (Berger)
« Une année 2021-22 encore remplie de défis et d’opportunité. L’Association a de nouveau démontré son leadership et sa proactivité en collaboration avec les différents ministères pour assurer la gestion responsable des tourbières. Cette année n’a pas fait exception dans le support à ses membres, que ce soit par le développement d’outils de communication ou de travaux en collaboration. » Frédéric Caron, président de l’APTHQ et vice-président du créneau (Premier Tech Producteurs et Consommateurs)
Pour voir le communiqué de presse complet